ANTHONY GERACI : Fifty Shades of Blue (2015)




Ce pianiste a joué avec les plus grands (Chuck Berry, Muddy Waters, BB King, Otis Rush) et son dernier album se voit gratifié de la présence de quelques artistes prestigieux comme le guitariste “Monster” Mike Welch ou le chanteur harmoniciste Sugar Ray Norcia. La virtuosité de cet instrumentiste n’est plus à démontrer et ce disque tape fort au cœur du blues. D’entrée de jeu, on plonge dans l’ambiance avec « Everything I do is wrong », un slow bluesy avec un solo de guitare qui ne l’est pas moins. Sur « Fifty Shades Of Blue », le piano se déchaîne et la six-cordes se fait autoritaire. « Don’t Keep Me Waiting  » est une ballade jazzy de toute beauté (tout comme le piano qui l’enrobe). Ce titre évoque tout l’esprit de l’Amérique d’avant-guerre. Nous avons aussi droit à un blues costaud (« The Blues Never Sleeps ») et à un splendide titre aux influences irlandaises mêlées de country music (« Too Late For Coffee »). On craque également pour le feeling de la ballade bluesy « Cry A Million Tears » et pour la virtuosité de l’instrumental « Blues For David Maxwell ».  En conclusion, du blues ! Du blues décliné sur tous les rythmes et dans tous les tons. Du blues, du blues et encore du blues !

Olivier Aubry